La mer de Sirrion (Intro)

S'éclairant d'une petite lanterne mael était plutôt calme dans la tempête. Ce bâteau n'était pas à sa première traversé. Il savait que les membres d'équipages s'acharnaient à garder ce bâteau sur les flots et que l'inquiétude ne serait nécessaire que plus tard. Pour le moment il n'y avait rien a craindre. Éclairant sa lecture il s'assurait que l'eau s'écoulant parfois du plafond n'entrave sa lecture d'aucune façon.

Comme la plupart des traversés, le bateau avait trouvé son lot de passagers. Plusieurs couchettes étaient occupés par des habitués de la mers ou par des hommes qui gémissaient de retrouver la terre très vite.

Mael était a son troisième voyage en haute mer. Mais le south ergoth était une première pour lui. Ce qui avait surtout influencé sa décision était ses lieux d'études qu'il avait hâte d'explorer. La tâche ne serait sans doute pas facile pour y accéder mais ce n'était pas encore le moment pour bien y réfléchir.

La petite flamme fût soufflé et mael ferma son livre. Retrouvant une position plus confortable il ce laissa bercer par les vagues et le craquement incessant du bâteau.

Dans un coin de cette calle, de la noirceur qu'aucune lampe ne pouvait éclairer, un ronflement profond mêlait ses basses vibrations au chant du vent qui s'infiltrait d'entre le planches. Le rythme de sa respiration semblait étrnagement suivre les hauts et les bas du bâteau sur les vagues, ajoutant aux effets sonores, une sensation rythmée de mouvement détestable, qui vous empêche incessament de dormir. Soudainement, un cri plus proche d'un des marins sembla réveiller l'homme profondement ancré dans son hamac.

Tout commença par un bruit semblable à un sac de pierre que l'on aurait laissé tomber au fond d'un bâteau. Tandis que ce "sac" laissa échapper un juron dans une langue étrangère.

"... Par la barbe de Reorx !" dit alors cette voix. " Soit maudit Zeboim, je venais tout juste de m'endormir..."

Dans cette pénombre, une petite masse musculaire s'éclairait de plus en plus, jusqu'à l'apparition d'une longue barbe brune ne cachant aucunement les traits physique de ce nain, qui semblait d'ailleur confu. Il s'assit tant bien que mal en se tenant sur les quelques caisses au sol et saisit un sceau d'eau qu'il s'y aspergea le visage aussitôt à l'aide de ses deux mains.

Ce retournant dans son hamac il regarda la fin ou le début du conflit. Il ne ce passait malheureusement pas grand chose sur cette coquille balloté par les flots. Et comme personne ne désirait ce réveiller avec une lame dans le dos chacun restait respectueusement dans son coin.

Il n'y avait qu'un nain pour trouver dans une cale détremper au milieu d'une mer agité un endroit encore plus humide pour y laisser sa barbe... Je plains le fameux zeboim. Si le nain est de fort mauvaise humeur il y perdra quelques poils.

Sans doute était-ce dû a son imagination mais beaucoup de regard était maintenant porté sur le nain. Peut être que ceux qu'on entendaient plus ronchonner dans la nuit avait enfin trouvé le sommeil. Après tout, qui peut trouver sommeil alors qu'un nain dort ?

Duncan n'avait totalement rien entendu. Ses souffles sourds et puissants émanant de sous sa barbe enterraient a peu près tout bruit léger qui pouvait entourer le Nain.

Toujours assis, de sa main droite il tira sur une corde en bandoulière sur son torse et sortit de son dos un marteau de guerre de couleur bronze qu'il se mit, d'une manière comme s'il était en transe, à nettoyer le métal de la tête de gestes brusques de sa main gauche avec un tissu propre. Il marmonnait d'étranges sons et syllabes plutôt gluturales et rauque, probablement de la langue Naine, en regardant droit par terre comme s'il parlait à ce foutu bateau.

Le bruit était différent d'un homme ou d'une femme touchant le sol d'un vieux bâteau. Et pourtant le bruit provenait de si prêt... Il voulait en avoir le coeur net. chuchotant une première formule magique, il chercha en lui l'énergie nécessaire pour créer une armure pour le protéger. Il n'était pas pour lui pensable d'avancer sans protection.

Quittant la faible protection de son hamac, il serra d'une main un bâton qui veillait prêt de ses affaires. Il espérait ne rien trouvé mais il était possible d'en arrivé là. Assurant ses pas il leva la voix afin de vérifier si le couple était toujours en sécurité.

- Est-ce que tout va bien ?

Duncan évita le coup de mâchoire de la créature. On aurait eu l'impression qu'un chien lui aurait claquer les dents au bord des oreilles au même instant qu'il roulait sur lui-même.
D'une façon maladroite, Duncan se releva grâce à son marteau. Il l'empoigna fermement de sa main droite et balança un coup horizontalement en direction du rat.

(Se relève)
(attaque Marteau de Guerre) cible : Rat-Géant 1

Il ne pouvait pas permettre à ses braves gens de subir l'assaut de cette bestiole. Pointant le rat il appella à son aide les magies arcanes. Une simple incantation qui devrait occuper le rat pendant un moment. S'il ne parvenait pas à s'occuper de ce léger problème il remettrait son voyage sur le nouveau continent sérieusement en question.


Attaque : Magie : sort Convocation de monstre 1 : Cible Rat Géant 2

Duncan avait déjà localisé la prochaine cible de son marteau. Ce n'était qu'une question de seconde avant que ce rat meurt sans seconde chance. Le chien céleste albinos n'avait pas encore eu la chance de prouvé ses capacités. Pointant le rat il voulait regarder les capacités de son incantation.

- Attaque !

Une commange assez simple. Idéal parfois.

Le chien céleste de Mael sauta à la gorge du Rat-Géant aussitôt que l'ordre fut prononcé par son maître. Ses crocs s'enfonçèrent dans la chair et paralysa rapidement la créature (- 5 HP). Seul un petit couinement, tel un soupir sourtit de sa geule avant de la voir s'affaiser sur le sol.

Combat terminé

Le Chien céleste de Mael regarda la créature morte quelques instants et retourna auprès de son maître. La menace était éliminée, la tranquilité pouvait finalement revenir auprès des passagers.

[EXP : Duncan et Mael : 100 xp]
[Aucun objet n'a été laissé pas les créatures]

D'entre les boîtes, le marchand et sa femme, vraisemblablement plus calme que précedemment, sortirent avec une bourse entre les mains.

"[color=MediumTurquoise]Voyez-vous" Dit le marchand. "Ma femme est très fâchée après moi, car elle m'avait demandée de payé un garde du corps pour notre sécurité et j'ai préféré faire confiance à ces inutiles matelots qui nous font voguer vers Ismel... Enfin... voici ces quelques pièces d'or que j'aurais dut lui payé."

[Le groupe reçoit 5 pièces d'or]

"Aussi, si vous êtes interressés" Rajouta-t-il d'un sourrire qu'on apperçoit que sur les marchands. " J'ai ici le ravitaillement de plusieurs marchands d'Ismel, peut-être pourrais-je vous vendre à prix d'ami.. " Il sourria à nouveau. " ... quelques pièces d'équipements qui pourrait vous être utiles ?"

Duncan semblait fâcher, non, en fait il boudait. De voir la créature qu'il allait frapper se faire littéralement broyer la nuque par une créature magique venant d'un autre plan, lui donnait l'impression que l'humain chétif qui portait une robe, avait été plus efficace que lui lors du danger. Pourtant, lorsqu'il vu les pièces d'or quittées la main du marchand pour tombées dans les mains de Mael, deux sentiments similaires projetés par l'avarice naturelle des nains émergea au plus profond de son être. Tout d'abord, il comprit que sa quête spirituelle qui le menait à l'aventure s'était concrétisée à l'instant. En tant que Nain, il réalisa rapidement que cette quête pourrait alors lui permettre d'accumuler plus que de l'expériemce. En deuxième lieu, il compris aussi rapidement que ce bénéfice avait été séparé en deux, certe, mais aussi accéléré par cet homme en robe, qui à chaque instant dangereux, touvait une façon étrange de s'illuminer d'une lueur magique.

"Homme magicien, je suis Duncan Thorbak, fils de Krurik, descendent du seigneur de guerre et Grand-Prêtre de Reorx. Si tu pars vers l'aventure, je t'offre mon marteau, et mon bras qui le fait résonner, pour te défendre." Dit le Nain.
"Pour ce qui est de votre équipement, Monsieur le marchand, je n'aurais pas besoin de nouvelle pièce. Mon arsenal n'attend que des ennemis pour s'exposer."

Saluant le nain il ce présenta à son tour.

" Je suis Mael Phandaal Laeo tout simplement. Il est vrai que les voyages sont bien souvent moins risqué en groupe et ton esprit combatif serait fort apprécié. Si tu as envie de faire un bout de chemin avec moi, fils de krurik, je remercie le destin d'avoir, pour un temps croisé nos routes. "

Ce tournant vers le marchand, il s'assura du regard que ni le marchand, ni sa femme n'avait sûbit de blessures de cette facheuse rencontre.

" Je voudrait vous demander , monsieur le marchand, si vous n'avez pas dans vos caisses et vos sacs quelques informations qui pourrait nous guidé dans ce continent. Si vous n'êtes pas à votre premier voyage, pour moi cette contré demeure totalement inconnue. La moindre information pourrait nous être précieuse. En échange je pourrais veillé, avec l'aide de Duncan, à la sécurité de votre marchandise et celle de votre dame. "

"Et bien..." dit le marchand en grattant le fond de sa poche droite, "voici une carte des environs et de South-Ergoth. Vous devriez faire attention, car ce n'est pas un endroit de tout repos pour les aventuriers. Ismel, comme vous pouvez le constater sur la Map, est la ville portuaire par excellence du regroupement des 6 villages humains. Vous y trouverez pas mal tout ce que vous cherchez dans ces rues et la forêt en leur centre, n'est pas reconnue pour être agitée. Plus au Sud, vous avez notre tour de défense, la forteresse de EastWatch. À cet endroit séjour de nombreux chevaliers Solamnique de l'ordre de l'épée. Ils sont droit, fier et combattent jusqu'à la mort."

"Encore plus au Sud, vous avez la raison pour laquelle cette forteresse fut construite : Deux villages silvestres du Kagonesti. Ce sont des elfes... les plus sauvages à ce qu'on dit. Certains prétendent même qu'ils mangent la chair humaine lorsque les prises sont plutôt rares en période de chasse. Évidemment, cette forteresse est maintenant quasi-déserte, car les combats n'ont pas fait rage depuis plus de 30 ans. Elle sert aujourd'hui beaucoup plus à guetter les montagnes et maintenir un contre-poid temporaire contre les peuples Ogres de l'autre côté des "Montagnes du derniers espoirs", que de réel protection contre les Kagonesti."

"Justement" rajouta-t-il en fouillant dans sa poche gauche ensuite...
"J'ai une lettre à remettre au Lieutenant-Chevalier en chef de la forteresse, Sir. Rathcliff, pour lui indiquer que ces quelques commandes étaient arrivés au port. Peut-être pourriez-vous lui amener, j'ai quelques pièces d'or en trop à qui j'aimerais beaucoup plus offrir à de servant aventuriers, qu'à un de ces foutus messagers incapables de se défendre contre un gobelin nue."

Les pièces d'or firent leur travail. À peine ces quelques mots mentionnés, une main large et puissante sortit d'une hauteur définitivement plus basse, serra celle du marchand.

"Marcher conclu !" Disait le Nain de sa grosse voix rauque en riant.
" Vous n'aurez jamais donné de papier à personne d'aussi responsable de toute votre vie !"

Il pris alors la lettre d'un claquement d'oeil, sans même regarder Mael, et la fourra en sûreter dans sa veste, sous son armure de cuire.
"J'espère que votre bourse est prête à être ouverte à nouveau, car le temps de notre promenade, rendu à Ismel, ne vous sera que minime" Et il se remit à rire...

"Et ces Ogres, que font-ils sur vos terres ?"

"Depuis la disparition du Dragon Blanc et de ses acolytes, seuls les Ogres ont eut le courage d'installer des villages de fortunes au Nord de de leurs terres. Ils sont très menaçant et dégagent une odeur plutôt nauséabonde, mais leur sagesse est fortement sous-estimée sur Krynn. Quant à moi, je suis persuadé que la seule raison pour laquelle nous ne les avons jamais vus l'arme au poing prêt de Ilon, c'est que leur victoire n'était pas assurée. Comme ces foutus mangeurs de chairs humaines au Sud..."

Il remercia le Nain de ses services et lui dit de revenir le voir à la taverne du Loup-de-mer, à Ismel, après la livraison, pour recevoir sa paye.

"Aurais-tu d'autres questions sur la région, magicien ?"

Mael accepta la carte et la regarda avant de la mettre en sûreté.

" Pour le moment je ne crois pas avoir d'autres questions. Mais le voyage n'est pas encore terminé alors je vais sans doute avoir la chance de discuter avec vous et votre femme d'ici la fin de ce voyage. Je vais retourner à mon hamac pour le moment mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, il me ferait plaisir de vous aider. "

Un court salut de la tête et Il laissé le marchand tranquille. La créature albinos sur ses talons, il regarda le nain qui avait sans doute un goût pour l'aventure et la richesse beaucoup plus prononcer que ce qu'il avait pu imaginé des nains. Autant ne pas trop le juger pour le moment ils allaient sans doute avoir la change de faire plus ample connaissance plus tard.

La nuit fut paisible pour tous. L'action étant terminée, le Nain avait finalement dormit sans aucun ronflement profond qui pouvait déranger qui que ce soit. La mer était tout aussi calme, on aurait presque dit qu'elle poussait par ses nombreux bras liquides, ces nouveaux aventuriers vers bon port, soit Ismel.

Au matin, les voyageurs furent réveillés par un marin qui leurs apprirent la bonne nouvelle.

"La terre est proche m'sieurs dames ! D'icitte trois heures, vous devriez pouvoir marcher sur un sol qui bouge point !" Dit-il alors en refermant la porte.
Nous devons dire que son accent était plutôt étrange, même plutôt prononcé pour un marin de Merwick. Pourtant, Ismel était reconnu pour être la terre de la deuxième chance, celle où ceux voulant s'y cacher, trouvaient toujours une façon de s'y faire oublier.

Sur le pont, la température était très agréable. Un soleil à 45 degré indiquait qu'il devait probablement être au alentour de 9h30. Très probablement qu'ils toucheraient terre vers midi. D'ailleurs, les quelques marins travaillants coeurs et âmes à la traverser étaient tous sur le pont, assis au abord du bateau et démontrant une forte fatigue, empreinte des longues nuits de travail. Pourtant, chacuns semblaient envahient d'une douce quiétude. Nul sentiment au monde pouvait être plus fort que celui de revoir sa famille et d'aller y étencher sa soif grâce à cette paye.

Mais la fatigue et la tranquilité des uns, font parfois l'avidité et l'envie des autres. Au loin, un des matelots apperçu de petites embarquations de fortune voguée à une vitesse plutôt étrange pour des pêcheurs. S'approchant des terres d'Ismel, très peu de pirates oseraient, intelligemment, s'attaquer à un bateau marchand. Encore moins lorsque des bateaux Solamniques étaient à moins de 3 heures à voiles de cette distance. Pourtant, ces petites embarquations de fortune continuaient d'avancer vers le navire marchand.